PEPS, le nouveau « Plan en faveur des ETI, PME et start-ups » a été présenté le 17 septembre lors du PME Tour DGA à Angers.

C’est dans ce cadre que Nicolas Grangier, nommé au début de l’été Délégué ministériel aux PME au sein du ministère des Armées, présente le soutien renforcé du ministère des Armées aux entreprises en répondant à 4 questions.

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  1. Pourquoi le plan Action PME est devenu PEPS (Plan en faveur des ETI, PME et start-ups) ?
    Dans ce nouveau plan, il y a une extension de l’action du ministère des Armées aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) et startups, notamment parce que les ETI représentent 4.4 Md€ en 2023 des paiements du ministère, et l’ensemble PME+ETI 6.8 Md€, soit 20% des paiements du ministère. Notre ambition au ministère est également de pérenniser et de renforcer l’action vers les PME, notamment pour les aider à se développer, et pourquoi pas devenir des ETI !
     
  2. En quoi PEPS va aider à développer concrètement son business ?
    Le ministère des Armées propose des aides financières, mais également extra financières qui soutiennent les entreprises pour pérenniser leur business : c’est en particulier le cas pour la résilience cyber (diagnostic et remédiation). Le ministère mène une action résolue pour faciliter l’accès des PME aux marchés publics ; d’ailleurs le plan permettra de mesurer l’entrée de nouveaux fournisseurs dans le panel. La Direction de l’industrie de défense (DID) de la DGA, à laquelle j’appartiens, n’est pas toute seule à gérer les questions relatives à la base industrielle et technologique de défense (BITD). Elle développe un réseau avec les pôles de compétitivité, les groupements professionnels, les clusters notamment, pour à la fois relayer l’information, mais également nous faire bénéficier du retour terrain.
     
  3. Pourquoi est-ce que la DGA est en charge de ce plan au ministère des Armées ?
    Historiquement, la DGA est étroitement liée à l’industrie de défense depuis plus de 60ans. Elle a toujours évolué avec l’industrie. C’est pourquoi quand le ministère des Armées a décidé de mener une politique ministérielle envers ses fournisseurs dès 2002, il a confié à la DGA cette mission. La fonction de délégué est de portée ministérielle, cela ne concerne pas seulement la DGA et la BITD, mais l’ensemble des fournisseurs. Il est vrai que la BITD nécessite un suivi approfondi, et donc un soutien adapté. Mais le délégué est en relation avec l’ensemble des services du ministère, pas seulement la DGA. La nouvelle direction de l’industrie de défense de la DGA a dans ses missions la pérennisation de la BITD et la mise en œuvre d’une politique en faveur des PME et également. C’est une des évolutions liées à la réorganisation de la DGA début 2024.
     
  4. Quelles sont les fonctions d’un délégué ministériel aux PME, ETI et start up ?
    Le délégué aux PME-ETI propose, anime et coordonne la politique ministérielle en faveur des PME (dont les startups) et des ETI, afin de nouer un dialogue renforcé avec le tissu industriel sur l'ensemble du territoire national, faciliter l’accès à la commande publique et aux différents dispositifs de soutien au profit de l’ensemble des fournisseurs du ministère.

       --> Son Intérêt est double :

  • assurer une meilleure incarnation de la politique en faveur des fournisseurs
  • faciliter l’identification d’un point de contact unique pour l’intégration du ministère des Armées aux politiques publiques interministérielles : sectorielle, transverse voire régionales

Avec cette nomination, il a été décidé également de renforcer la visibilité du service de médiation aux entreprises. C’est pour cela que Mme Isabelle Bertrand a été nommée par arrêté ministériel. Cette médiatrice assure également les fonctions de référente bancaire du ministère des armées, et est en lien avec la médiation du crédit.